Le Val de Bagnes au coeur de la mission de l’Eglise universelle – Damien Niyoyiremera

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Au sommet du cimetière du Châble, il y a un endroit réservé aux curés, religieux, religieuses et missionnaires originaires de Bagnes. Parmi ces braves missionnaires, il y a Mgr André Perraudin, premier archevêque de mon pays, le Rwanda. Dans l’une de ses lettres au Centre missionnaires de Bagnes, après avoir remercié toute la communauté paroissiale de Bagnes pour son soutien dans sa mission au Rwanda, il ajoutait : « Tous ceux qui nous aident verront un jour le fruit de leurs sacrifices. Ils n’auront pas donné pour rien, je vous assure » (Lettre inédite du 28 mai 1958). Ma présence dans le Val de Bagnes serait-elle l’un des fruits des sacrifices dont il parlait ? Je ne sais pas mais cette découverte m’a fait chaud au cœur. Comme Rwandais, chrétien devenu prêtre, je me retrouvais sur le sol de mes ancêtres dans la foi. J’avais l’impression qu’enfin je touchais un des secrets que renferment ces hautes montagnes du Val de Bagnes : un élan missionnaire extraordinaire. Voilà pourquoi j’ai pris ma plume pour mettre par écrit mes ressentis.
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1 avis pour Le Val de Bagnes au coeur de la mission de l’Eglise universelle – Damien Niyoyiremera

  1. Ntambara Etienne

    À l’instar de plusieurs diocèses et paroisses du « vieux continent », comme on dit, à l’époque où le Val des Bagnes semait son grain, fruit de sa foi, dans le monde entier y compris l’Afrique, il ne pouvait s’imaginer un retour du genre Damien Niyoyiremera, prêtre fidei donum. Cela d’autant plus que le grain, pour donner son fruit, doit mourrir préalablement. Morts en effet, ces humbles missionnaires bagnards reposent paisiblement au sommet de leur terroir. Il n’y a rien de plus beau et de plus juste, rien de plus réconfortant et de plus merveilleux et par dessus tout, rien de plus confirme à l’Évangile que de voir aujourd’hui leurs efforts et leur mérite reconnus, chantés et annoncés par leur propre fruit qui, pourtant, ne les a pas connus de leur vivant. C’est là le secret ou mieux encore la joie de ceux qui, en vérité, cherchent Dieu avec foi et amour.

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